Le fonds documentaire, ou les archives
Le fonds documentaire d’Auzon est assez important puisqu’il est composé de la plupart des actes concernant la propriété depuis le 15e siècle.
Ceci comprend l’ensemble de la propriété dénommée le fief d’Auzon, la terre des Louteaux et les domaines qui en faisaient partie. Il y a donc des actes juridiques, des terriers, des inventaires de meubles ou de cheptel, des livres de comptes, des baux, des reconnaissances de dettes et des cartes qui préfigurent le cadastre actuel. Cet ensemble de documents permet de retracer l’évolution économique, agricole, géographique et sociologique d’une propriété pendant presque 600 ans.
Il est intéressant de noter que contrairement à certaines idées reçues les actes et les documents ont été conservés dans la maison malgré la succession de plusieurs propriétaires.
Il y a beaucoup de baux ruraux, des pièces de procès (Assez classiques dans les archives) et règlements de factures, courriers divers.
La crise sanitaire de 2020 a permis la numérisation d’une partie des documents et en a facilité la lecture.
Ainsi certains éléments nouveaux ont été mis à jour :
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- La description d’Auzon et son inventaire intérieur en 1771, la description des Louteaux en 1787 à défaut d’avoir des gravures.
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- Le sort d’Auzon pendant la révolution : Auzon n’a pas été confisqué ni saisi et est resté dans les mains de son propriétaire de l’époque, Pearron, comte de Serennes contrairement à ce qu’avancait un ouvrage (Les fiefs du Bourbonnais), puisque les actes ont été retrouvés. Pearron aurait émigré.
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- La liste des propriétaires a été mise à jour avec la lecture de certains actes.
Aujourd’hui l’association recherche des personnes capables de déchiffrer un certain nombre d’actes qui sont soit rédigés en latin soit en vieux français soit avec une calligraphie difficile à lire pour le néophytes. Les chercheurs et les étudiants sont les bienvenus pour effectuer tous travaux de recherche.
Vous êtes chercheur, étudiant, Vous voulez consulter les archives ?
Elle comprend de nombreux ouvrages, livres et courriers d’ordre général : Géographie, sciences et les oeuvres d’un des anciens propriétaires, magistrat. Ici exemples de correspondances avec le ministre Guizot, l’Institut, différentes académies d’horticulture
et ouvrages sur les jardins, la taille des arbres ou l’art de faire des fossés.
Auzon a conservé la plupart des titres relatifs aux actes de vente successifs et/ou succession.
il subsiste certains terriers, les baux des nombreux domaines, les inventaires, des pièces de procès et des plans.
Il y a notamment les actes de vente de 1680, 1771, 1787 et 1804.
1771 et 1787 concernent également la propriété voisine des Louteaux (Chézy)

La cuisine détient encore de nombreux livres de cuisine dont certains sont manuscrits. Evidemment les moules sont aussi conservés..
La maison détient encore de nombreux journaux anciens dont des originaux de l’Excelsior du 12 novembre 1918 ou encore des journaux datant de l’occupation et la libération, l’Illustration.
Certains de ces journaux ont été mis à disposition pour des expositions publiques notamment lors de commération sur la grande Guerre.
Enfin la maison a conservé de nombreuses photos de la fin du XIXe siècle, hélas non datée, mais montrant l’évolution du parc après avoir été planté.
On y trouve des détails surprenants comme les bananiers – qui ont aujourd’hui disparu – ou certaines fabriques comme la cabane des canards sur l’étang.
Plan du parc, projet d’agrandissement.. de nombreux plans sont conservés.
Pour autant pas de plan de la maison en rant que tel avant 1817 ni de gravure, seul le descriptif des actes permet de retracer les pièces, les alcoves…









En savoir plus ?
Vous êtes nombreux lors des journées du patrimoine ou les rendez-vous aux jardins à nous dire que des membres de votre famille ont habité et travaillé à Auzon. Nous n’avons pas toujours l’historique de tout mais avec les recensements numérisés de Lucenay les Aix depuis 1820 sur le site des archives de la Nièvre, vous pouvez aussi retrouver des éléments. Sinon demandez-nous !