Les essences
Le parc a été planté, comme souvent, en plusieurs fois..
Au départ, indéniablement sous l’ancien régime, puisque figurent des restes de charmes, de plantations d’ifs alignés qui n’entrent pas dans le concept d’un parc tel que vu par le Comte de Choulot.
En 1827 le Chevalier Charrier alors propriétaire écrivait à la société d’ Horticulture à Paris pour lui annoncer que les acacia robustus qu’il avait planté avaient bien pris (1).
Les essences qui ont été plantées à partir de 1840 environ l’ont été grâce au concours des pépinieristes Treyve, de Moulins.
Les propriétaires, trés liés avec l’arboretum de Balaine (Allier) ont fait diverses tentatives de plantations d’arbres aux essences diverses et venant quasiment des quatre coins du monde
Ainsi, n’avaient d’intérêt que les essences qui prenaient au sol (même si grand renfort de terre de bruyère)
L’orangerie et la serre d’Auzon ne sont pas très “grandes” par rapport au parc mais un système de chauffage avec une chaudière à bois alimenté tout l’hiver permettait de garder des plantes disparues ici depuis (bananiers etc.)
Un système d’irrigation et de petits bassins complète le tout.
Coté botanique, sont présentes de très nombreuses essences d’arbres et de plantes.
1) Telles que relevées par Georges Callen, Ingénieur Horticole, Maître de conférences au Muséum d’histoire naturelle, ancien directeur de l’arboretum de Chèvreloup (Yvelines) :
2) De son coté, Philippe Treyve, expert auprès de la Cour d’Appel, membre du Comité des Parcs et Jardin d’Auvergne et dont les ancétres ont planté le parc, considère que certains arbres devraient être inscrits comme arbres remarquables : au moins un des 4 grands tulipiers de Virginie, les cyprès chauves,Un grand hêtre pourpre.
L’intérêt se porte aussi sur un grand Gleditsia triacanthos et un Fagus sylvatica, purpurea tricolor.
3) Un nouvel inventaire, a été réalisé en 2018 par la Société d’histoire naturelle d’Autun (SHNA) et la société d’horticulture de Côte-d’Or

COMPTE RENDU DE VISITE DE M. PHILIPPE TREYVEi DANS LE PARC D’AUZON
Expert près de la cour d’appel de Riom (Parcs et Jardins).
Le mardi 9 septembre 2009
La visite du parc d’Auzon a été effectuée dans le but de confirmer la présence d’essences intéressantes en termes de botanique, de confirmer l’architecture du parc au regard des plans qui ont été retrouvé et dessiné par le comte de Choulot.
Autour de la maison, façade avant du château, l’expert préconise la suppression des deux rangées de pins de chaque côté de la pelouse afin de créer un dégagement.
Il préconise également d’agrandir le rondii qui a été reconstitué au milieu de la cour afin de lui donner un diamètre plus important est de garnir de rosiers (il convient pour agrandir le rond d’utiliser la ferraille qui se trouve dans l’écurie de la basse-cour). Le système utilisé dans de nombreux jardins publics comme dans le parc de Versailles permet de garder les bordures sans difficulté.
Il le préconise également de tailler les buis qui entourent la statue de la vierge à côté de la maison à une hauteur d’environ 3 m de haut.
Il a apprécié l’existence d’un potager et mon projet de reconstituer un potager comme il existait il y a une trentaine d’années, cependant il considère que ceci n’est pas prioritaire et qu’il vaut mieux se focaliser sur les travaux de nettoyage du parc comme il sera vu plus avant.
Côté parc
Le premier constat qui est fait est que le « jardin à la française » qui se trouve cotée face à l’arrière est disproportionné par rapport à la taille du château. Il préconise donc de récupérer le pré qui descend vers l’étang à fin d’agrandir légèrement la partie jardin à la française et de laisser une prairie descendre sur l’étang en bord dans ladite prairie de deux allées sur les bords desquels on aura a pris soin de planter des buis ou des ifs.
En passant dans les différentes allées, l’expert a remarqué la présence de nombreux arbres morts qu’il convient de nettoyer, il convient de dégager également les rhododendrons et les azalées qui sont pris par les ronces et certaines repousses de sapins Douglas.
Dans le premier carré notamment il recommande de faire des coupes pour ne garder que les arbres qui méritent d’être élancés sans forcément s’attacher à la qualité ou à l’essence même de l’arbre.
Il a apprécié la qualité du bord de rivière ainsi que le bief. Il a recommandé que des pelles soient refaitesiii pour assurer un niveau régulier du bief, de la rivière, et de l’étang. Il a remarqué au bord des pelles la présence d’un arbre que dont arrière-grand-père avait ramené des graines de Russie a à la fin du XIXe siècle.
Un dégagement serait possible en dégageant le gros chêne qui vient de s’affaisser avant les ruches et de tailler les buis qui se trouvent là-bas à une hauteur convenable à fin de donner de la perspective. Page 2
L’expert insiste sur la nécessité de conserver le pré tel qu’il est en prairie à fin de garder des espaces ouverts.
Évidemment la finalisation des travaux du curage de l’étang lui semble essentielle et la terre pourrait être poussée avec un bulldozer à l’endroit où se trouve actuellement une petite plantation de peupliers qui sont arrivés à terme.
Cette partie de terre nouvellement nivelée serait plantée en prairie et redonnerait une nouvelle perspective à partir du château qui verrait ainsi l’étang à la fois côté « île » et à la fois côté « presqu’île ».
La remise en eau de la rivière anglaise est évidemment très importante et permettrait de sauvegarder les cyprès chauves qui y sont déjà développés.
En termes de travaux urgents, l’expert demande à ce que les anciens ponts sur les fossés soient retirésiv, ils soient restaurés ou soit remplacés par des buses à fin que l’eau s’écoule jusqu’à la rivière pont.
Les seuls ponts dignes d’intérêt pour lui conserver sont le pont arrondi qui traverse l’Ozon et la passerelle va dans l’île. Cette dernière passerelle devrait être repeinte d’une couleur assez neutre et discrète de type verre foncé.
Il est évident que la remise en état d’un pont en face de la sortie de la basse-cour et d’un passage le fond du parc s’impose.
En termes d’essences, il apparaît des divergences entre les différents experts qui ont eu voir le parc alors que M. Pierre JOYAUX considérait avec intérêt les plantes et des fleurs, M. Philippe TREYVE s’est surtout intéressé aux grands arbres et aux rhododendrons.
En passant devant la statue du Sacré-Coeur, il a été remarqué la présence d’un cercle d’ifs qui avaient poussé en arbres et qu’il ne fallait pas hésiter à couper à 3 m de haut et à retailler à fin de recréer un cercle complet en trois ans.
Cette remarque nous renvoie à la réflexion faite sur la taille des buis autour de la statue de la vierge qui se trouve contre la maison.
Sur l’île, M. Philippe TREYVE a remarqué la présence à nouveau de cet arbre retrouvé au bord de la rivière et a recommandé à ce que beaucoup de ses repousses soit coupées nettoyées et traitées avec un produit anti souche afin d’éviter la prolifération de cette essence intéressante pour entretenir les berges mais qui a tendance à étouffer les rhododendrons et leur développement. Il a remarqué sur l’île la présence d’un joli tulipier, des liquidambars et ne juge pas nécessaire de couper et retirer celui qui se trouve tombé dans l’eau. Ont été relevés comme par le premier expert lors de la visite des Vieilles Maisons Françaises la présence d’Agartha Sassafras et s’est étonné de la présence de cette essence dans une région où normalement elle subit régulièrement le gel. Sa présence est donc intéressante mais on ne doit pas s’attendre à ce que cet arbuste se développe en arbres.
D’une manière générale il a trouvé que les cyprès chauves étaient extrêmement beaux et pouvaient être considérés effectivement comme des arbres remarquables au sens où l’entend la direction du patrimoine. Page 3
Il a noté notamment que certains arbres pouvaient être classés comme arbres remarquables : notamment un tulipier de Virginie qui se trouve au bord de l’Ozon et qui jouxte la plantation de bambous. À noter la présence de deux autres tulipiers de Virginie que l’un sur l’île l’autre au fond du parc et un troisième vers les rhododendrons.
Il a emmené deux essences qu’il n’a pas pu identifier.
En conclusion.
Il n’y a pas de plantations nouvelles à effectuer, il convient d’entretenir régulièrement les allées d’éliminer au maximum la repousse des acacias en traitant avec un produit à souche à chaque coupe d’arbres pour éviter les repousse intempestives.
Il le convient de refaire les ponts le plus rapidement possible, de faire un drainage afin d’évacuer l’eau stagnante. Le faire pour les rhododendrons qui se trouvent au bord de la nouvelle prairie entre les deux étangs.
Il convient de préparer un plan de restauration du parc sur plusieurs années (type de convention à demandé au comité national des parcs et jardins – CPJF).
Il adressera une lettre de recommandation au président de ce même comité.
Le parc est effectivement digne d’intérêt en raison de la qualité et le nombre de la diversité des essences présentes, il décrit également un parc qui n’a subi aucune altération dans sa surface contrairement à de nombreux autres parcs qui ont été réduits ou amputé pour des lotissements des ventes ou des terrains agricoles.
Après un passage dans la basse-cour et au bord de la piscine il a souligné l’intérêt de conserver les éléments du patrimoine qui sont présents et concernant la serre, il considère qu’un revêtement en bois reconstitué certainement beaucoup plus approprié qu’un carrelage.
Plantes et arbres particuliers répertoriés
Hêtre tricolore près de l’orangerie méritant d’être dégagé et mis en valeur
Les grands pins : pinus negra
Oranger d’Osage
Pieris japonicas
Essence de rhododendrons non identifiée à coté
Hêtre à dégager dans les rhododendrons
Elaguer les douglas
Tulipier de virginie : lepidodendron tulipifera
Au niveau des pelles : pterocarya caucasica
Arrivée sur le grand pont : pinus strobus (intéressant)
Tulipier remarquable
Feuille aux sols : saut de Salomon
Nyssa sylvatica http://www.lesarbres.fr/fiche-nyssa.php
Ile :
Sassafras,
Frêne oxycarpa ‘Flame’ Fraxinus oxycarpa ‘Flame’
Bel hêtre pourpre ancien vers la presqu’ile
Séquoia à protéger (ne pas trop intervenir autour !)
Telles que relevées par Georges Callen, Ingénieur Horticole, Maître de conférences au Muséum d’histoire naturelle, ancien directeur de l’arboretum de Chèvreloup (Yvelines)
Le 20 avril 2010 du château à l’île. (Soit un gros tiers)
Hypericum patulum
Pinus laricius corsicana (Pins ænegra)
Taxux Baccata (Allée d’ifs)
Juglans nigra
Gingko biloba
Maclura aurantiaca
Acer platanoïdes
Prunus avium
Acer pseudoplatanus
magnolia soulangeana
Eleagnus pungens
Sophora japonica
Tilia platyphyllos
Carpinus betulus
Aesculus hippocastanum
Anemona sylvatica
ruscus aculeatus
Prunus serotina
Taxus baccata fastigiata
Pseudotsuga menziesii (Douglas)
Mahonia aquitdium
Sambucus
Populous alba
Castanea sativa
Betula pendula
Prunus padus (bois puant)
Platanus hispanica
Pieris japonica
Robinin pseudoacacia
Gaultheria ? shallon
Philadephus
Liriodendron tulipifera
Narcissus
Abies grandis
Chamaccyparis lawsonia
Polygonatum multiflorum
Ilex aquifolium
Conicera periclymenun
Picea abies
(Bief)
Pterocarya caucasica fraxianigolia
Pinus strobus
Abies nordmaanniana
Thuya plicata
Spiraea
(Sacré coeur)
Lortraea clandestina (fleurs bleus au sol origine Balaine)
Prunus padus virginiania
Prunus laurecerasus angastifolia
Oxalis
Prunus lusitanica
Phyllostachys viridi-glauscesceus (bambous)
Taxodium distriichum
Sequiodendron giganteum
Juniperus chuncasis
Alnus glutinosa (berge étang)
Fraximus excelsior
(île)
Nyssa sylvatica
Sassafras albidum
Crataegus oxyacanthga (laevigata)
prunus serotina (section Padus)
liquidambar styracillua
corylus colurna
phyllostrachys negra (bambou noir)
Deuxième partie (non approchée)
Noisetier de bysance, hêtre rouge, rododendrons,
Fagus sylvatica ‘Purpurea’
Parthenocissus quinquefolia
Cornus Mas
Corylus colurna
Cyclamen europaeum