Présentation du Parc.
Le parc a été dessiné par le Comte de Choulot en 1849. Selon le plan d’origine, toujours conservé, il s’agit d’un parc agricole et paysager ce qui implique des lignes de fuites et beaucoup de prairies du type parc à l’anglaise mais avec des variantes intéressantes.
Très vite, la propriétaire des lieux qui a beaucoup voyagé a ramené des essences de plantes et d’arbres encore peu implantées en France ou en Europe.
La plupart des arbres sont âgés de presque 200 ans.
Par exemple les Orangers des Osages sont assez rares en France. Les grands cèdres habituellement présents dans les propriétés ont été coupés juste avant la tempête de 1999 car ils menaçaient de tomber sur le pigeonnier et certains ont dépérit dans le parc.
Des grands massifs de rhododendrons et d’azalées font que les visites sont plus pertinentes en mai et juin. Néanmoins l’automne offre de belles couleurs avec les feuilles des arbres (liquidambars sur l’ile, Tulipiers, vigne vierge quinquefolia) et d’autres arbres non encore identifiés.
Les sécheresses depuis 2018 ont fait beaucoup souffrir et les grands arbres et les rhododendrons….
Nous ne savons pas encore ce qui pourra être sauvé.
Le parc a été très entretenu jusqu’en 1929 environ, puis encore jusqu’en 1968 où il a été laissé un peu à l’abandon et a repris un état sauvage.
Les bambous ont poussé, des plantes ont été étouffées ou recouvertes, mais des repousses semi-naturelles d’arbres se multiplient.
Depuis plus de 20 ans des travaux sont entrepris afin de retrouver le parc sous la végétation. Il y a peu encore une espère d’Osmonde Royale (protégée) a été découverte par les agents de l’ONEMA (Police de l’eau).
Le parc est traversé par la rivière l’Auzon. Selon les ouvrages anciens, l’orthographe est bien Auzon et non Ozon, et la rivière a porte le nom du fief d’Auzon qui s’étendait de la route de la chapelle aux Chasses-Moulins jusqu’à Lucenay.
La pièce d’eau est donc un lac traversé par la rivière ce qui n’est pas simple pour le nettoyer et le curer.
Ceci se faisait en abaissant les pelles du bief du Moulin et avec une centaine d’hommes qui, à la pelle, épandaient la vase dans les prés à l’aide des wagonnets visibles dans la basse-cour. Le sable servait aux allées qui sont restées en sable jusqu’en 1970.
Dans l’étang se trouvent des carpes centenaires mais aussi des poissons de rivière. Des grosses Cistudes d’Europe (Tortues) sont visibles l’été et sont protégées au titre d’un contrat avec le Conservatoire d’espaces naturels de l’Allier. De même plusieurs variétés de chauve-souris ont été repérées, capturées et relâchées par une association de l’Allier pour la partie Allier du parc.